L’affacturage, que l’on appelle également le factoring, représente à la fois une technique de financement et de recouvrement de créances. Cette prestation est sous-traitée par une société d’affacturage (l’affactureur ou le factor en anglais). Il faut savoir que l’affacturage ne concerne pas les créances détenues sur les particuliers : il ne s’applique qu’au B2B (business to business), c’est-à-dire aux relations commerciales entre entreprises.

On a pendant longtemps jugé l’affacturage comme une tentative désespérée de la part des entreprises en mauvaise situation financière pour se remettre en selle. Toutefois, aujourd’hui, il n’en est plus rien : d’une utilisation répandue, l’affacturage constitue un outil dont les entreprises se servent à bien des fins. Cette technique couvre aussi bien le financement à court terme et la protection contre les impayés que l’externalisation de tâches administratives.

L’affacturage Martinique constitue un procédé de gestion financière. Établissement de crédit spécialisé, la société d’affacturage prend la responsabilité du recouvrement des créances que possède une entreprise sur ses clients. Ainsi, l’affactureur s’occupe, pour le bénéfice de son client, de relancer les débiteurs, d’enregistrer les factures, de réaliser les encaissements ou encore des actions en contentieux. Il effectue également une veille financière et économique des clients de l’affacturé.

Outre le recouvrement de créances et la veille financière, l’affacturage recouvre deux autres principales prestations que l’entreprise cliente peut choisir de souscrire.

Aussitôt que l’entreprise lui présente les créances qu’elle détient, l’affactureur lui en avance le montant. Cela constitue donc un crédit dont l’échéance, très courte, correspond au délai dont bénéficie le client pour s’acquitter du paiement de ses dettes. Ce cas ne représente pas une cession de créances : cela signifie que l’entreprise devra relancer son client débiteur si le paiement souffrait d’un retard. Au cas où elle n’arriverait pas à encaisser le paiement dans les limites du temps prévu, l’entreprise est tenue de rembourser au factor l’avance que celui-ci lui a faite. Cette avance correspond au montant de la créance (ou moins) une fois déduits les frais de gestion.